Au Moyen-Âge, la langue d’Oc était la langue des ouvrages écrits, la langue des troubadours. La poésie de langue d’Oc rayonne et s’impose comme la grande langue littéraire de toute l’Europe.
En 1323, sept troubadours fondent la célèbre Académie des Jeux Floraux de Toulouse.
Puis, après un silence relatif de deux siècles, la littérature d’Oc connait un second temps fort avec la période baroque (1550 – 1660)
En 1789, la nuit du 4 août supprime les derniers privilèges des provinces. Enfin, la guerre de 14-18 anéantit de très nombreux locuteurs qui auraient dû la transmettre naturellement aux nouvelles générations.
Au milieu du XVIIIe siècle, de brillants poètes émergent ici et là, de l’Aquitaine aux Alpes, et chantent la langue ancestrale. Un siècle plus tard, des poètes provençaux (Aubanel, Mistral, Roumanille) décident de rendre à la langue toute la dignité qu’elle avait perdue et entreprennent ce qui est appelé la « renaissance provençale » en fondant le Félibrige.
De nos jours, certaines personnes parlent un « français provençalisé » avec de nombreuses expressions que seuls les provençaux comprennent malicieusement.